Sortie et première projection en présence du réalisateur

Mercredi 20 novembre 2024 à 20h

Prochaine projection le samedi 7 décembre à 12h40

Cinéma Espace Saint-Michel

7, place Saint-Michel Paris 5e

2024 - 93 minutes - Format 16/9 stéréo - France / Iran

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Sous forme d’une lettre en images, Hormuz, le réalisateur, s'adresse à son grand-père. Tous deux sont nés dans un village iranien meurtri par un drame originel. Tel un homme-oiseau emporté sous les ailes impertinentes du poète Omar Khayyam, de son village natal jusqu'à Paris, en passant par Téhéran, l'auteur narre à l'aune de son regard singulier un parcours peuplé de fantômes, de rencontres et de souvenirs troublants.

Toutes ces images sont ©Hormuz Kéy, reproduction interdite sans autorisation de l'auteur.

La Ruche des arts

 Samuel Le 11/11/2024 à 12:04:59

Étonnant caméraman, étonnante affiche. J'ai vu sur FB.

pierre Le 25/11/2024 à 12:38:49

Ce film, "les images des ondes" est la métamorphose d’un cauchemar en un rêve inouï : celui d’un bébé, d’une enfance troublée, d’un adolescent, d’un jeune homme, jusqu’à l’homme qu’il est devenu aujourd’hui. Il propose

une manière novatrice de percevoir le monde, fusionnant philosophie, poésie, littérature et art pictural.
À travers cette œuvre, on découvre le parcours extraordinaire d’un réalisateur qui, à ses débuts, ne maîtrisait pas

un mot de français. Et pourtant, il a su réinventer sa vie, ses rencontres, sa manière de filmer, et offrir au monde

un film unique en son genre.
La poésie d’Omar Khayam s’entrelace harmonieusement aux réflexions philosophiques du réalisateur et

à ses peintures, tissant un univers onirique. Ce tissu de pensées et d’images évoque la richesse d’un tapis persan, métaphore saisissante employée par l’auteur lors de la projection.
J’ai eu la chance de rencontrer le réalisateur la veille, à minuit, devant le cinéma MK2 BNF. Lorsqu’il m’a tendu pour la deuxième fois son flyer publicitaire, j’ai ressenti un agacement. Ce n’est qu’en regardant son affichette que j’ai été intrigué. J’ai beaucoup réfléchi, et je me suis dit : « Quel culot… ». Cette rencontre a finalement ajouté

une dimension profondément intime et marquante à mon expérience de ce film.
Ce film est sans précédent, une œuvre véritablement unique. Je suis profondément ému et bouleversé. Bravo et merci pour cette création d’exception, « enceinte de l’espoir », ce qui évoque le magnifique tableau vers la fin de son film.
Cordialement,

Jeano Le 27/11/2024 à 22:09:38

Les images des ombres 
Merci pour ce film si singulier et profond. Je ne regarde pas des films tous les jours, encore moins un film par jour. Mais à travers mes références, je dirais que votre œuvre est inédite, captivante et d’une rare profondeur réflexive. Si je croyais en l’au-delà, je vous dirais sans hésitation que votre grand-père serait fier de vous.
En visitant votre site, hormuzkey.com, j’ai découvert la possibilité de rédiger un commentaire dans ce site que je viens de découvrir. En accord avec l’analyse de Pierre – que je ne connais pas personnellement –, je pense que ce film possède une dimension unique : à la fois compréhensible et insaisissable, comme une rivière calme et chaude qui berce, enveloppe et transporte.
Votre œuvre évoque, comme vous l’avez si justement décrit, un tapis somptueux, méticuleusement tissé sous votre direction par deux oiseaux radieux, qui s’enivrent et nous enivrent à leur tour. S’y entremêlent des fils de matières diverses : peinture, poésie d’Omar Khayyâm, votre propre poésie, philosophie, et une galerie de personnages marquants. Marc Ferro, que j’admirais profondément, trouve sa place parmi eux, tout comme Belmondo, Lelouch, Christian à l’hôpital, ou encore Bibi, votre mère de la langue. Ce mélange riche et vibrant est une véritable tapisserie de vie et de pensée.
Il me semble également que ce film est empreint d’une immense générosité. L’avez-vous présenté dans des festivals ? Si ce n’est pas le cas, quel dommage de l’avoir diffusé avant d’explorer ces plateformes qui auraient pu lui offrir

une reconnaissance encore plus large.
Je regrette simplement que le débat qui a suivi n’ait pas duré plus longtemps. Acteur de théâtre à mes heures,

j’ai ressenti une envie irrépressible de crier dans la salle lorsque vous avez évoqué cette « scène en lame de rasoir » – une image si puissante qu’elle me hante encore.
Enfin, une de vos étudiantes m’a confié que vous êtes ainsi, dans vos cours : authentique, intense, et généreux. Bravo et merci, sincèrement, pour cette expérience unique.
La beauté mystérieuse de votre affiche m’a piégé dans la salle du cinéma.  

Cécile Bonduelle Le 29/11/2024 à 15:05:18

Film absolument poétique, philosophique et politique!
Il conte l'itinéraire de vie d'un homme Iranien (Le réalisateur), culture persane en bandoulière.
Sa forme aussi est remarquable et particulière avec un montage merveilleux et subtil.
C'est un tissage aux résonances multiples avec la résilience,  la sublimation, l'errance, la résistance, le rebond,

la beauté, l'humour et la tendresse.
Une pépite à ne pas manquer!!
 
A-S une institutrice Le 30/11/2024 à 12:58:17

J’ai exploré l’œuvre et la démarche de ce réalisateur que j’admire. J’avais déjà vu son film La vie est une goutte suspendue à deux reprises (j’ai même le DVD), et hier encore, j’ai ressenti un profond sentiment de bonheur en découvrant son nouveau film.
Je ne suis pas critique de cinéma, mais je dois dire que je suis vraiment étonnée de constater que les journaux

et magazines, souvent prompts à encenser des navets, restent silencieux face à une œuvre aussi riche.

J’aurais voulu lui poser la question directement, mais nous avons dû quitter la salle.
Je partage entièrement les analyses des autres spectateurs : ce film, Les images des ombres, est une véritable ruche de miel, créée par le réalisateur à partir de sa vie, pleine de mouvements et de transformations. Il a su métamorphoser des événements terribles en poésie, en philosophie, et en peinture. Une telle rareté dans le paysage artistique français mérite d’être saluée.
Bravo à lui ! Allez voir ce film et soutenez-le !
A-S une institutrice
 
Renée Tobos Le 30/11/2024 à 13:15:23

Ce film est un voyage introspectif à travers la conscience, une traversée du passé éclairée par le présent que nous habitons. Narré dans l’ici et maintenant, Hormuz Kéy nous pousse à interroger nos croyances, à revisiter la question essentielle : qui étions-nous, qui sommes-nous, et que voulons-nous préserver ?

 

L'œuvre illustre comment des images fugaces du quotidien trouvent leur sens dans le récit, cet espace intime où l’on façonne son identité. Habiter le récit, c’est aussi habiter avec et pour l’autre, en dérivant ensemble à travers les territoires qu’il dessine. Ce film devient alors à la fois témoin et témoignage du temps partagé, un écho de l’instant où nous existons.

 

Ce récit dévoile la complexité de notre être : auteurs et acteurs de notre quotidien, nous mêlons émotion, intention

et raison pour donner forme à nos actions. Chaque moment, si éphémère soit-il, laisse une empreinte durable dans notre mémoire. Mais c’est seulement par le courage de nous raconter que ces fragments prennent vie et révèlent

une poétique de l’existence.

 

Kéy montre que cette narration à la première personne est une démarche profondément transformatrice. C’est dans l’acte même de raconter que la mémoire s’ancre, que l’intime devient universel, et que l’émotion éclaire nos pensées les plus subtiles. Ce film, par sa beauté et sa sincérité, nous rappelle que nos émotions précèdent et façonnent

nos raisonnements les plus profonds.

 

Se raconter, pour l’auteur, n’est pas seulement un exercice introspectif. C’est un hommage : une reconnaissance de

la légitimité des ancêtres, de la richesse des rencontres, et de sa propre singularité. Ce récit devient un acte de dignité, un art poétique où l’expression d’un soi-même narré honore la mémoire collective et l’expérience partagée.

 

En sublimant le courage et la douleur culturelle, le film ouvre une voie vers une gratitude profonde. 

Il transforme les blessures en nostalgie douce, en beauté, en joie, et finalement en espoir — pour le présent et l’avenir. Ce récit intime n’est pas seulement celui de l’auteur, il résonne aussi en nous, témoignant de notre humanité commune.

 

Gratitude infinie à Hormuz Kéy pour ce regard offert, ce fragment de vie intérieure partagé, qui devient un miroir de nos propres émotions et un appel à vivre pleinement.